• Mes poèmes

     

     

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    La tendresse

    Mon cœur s'illumine de joie, quand vous êtes auprès de moi

    Je vous ai rêvés si passionnément, dans mes tendres années

    Puis vous êtes entrés dans ma vie, un à un, cadeaux inopinés

    Petites têtes Brunes et blondes, innocente et belle, génération

    Vous êtes assurément, cette balise qui a souvent, sauvé ma vie

    Le noir du désespoir, s'est envolé à chaque mauvaise pensée

    Il me suffisait de fermer les yeux, un instant pour qu'instantanément

    Mon corps tout entier, en émoi et clairvoyance, évoquait vos minois

    Nul doute, cet aphorisme me préserve, expiant le mal, dormant en moi

    Les beaux jours reviennent, apportant avec eux, votre présence à mes côtés

    Rien de plus délectable pour mon bien être ; le son de vos rires aux éclats

    Et ce mot en quiproquo, raisonne si fort dans ma tête, imparablement

    Mamie !! On est là auprès de toi

    De la tendresse à l'amour fou, il n'y a qu'un pas, vous et moi

    Solange Costes Murcia

    Le10 Juin 2021

    La Tendresse


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    Premières chaleurs

    Dès l'aurore, le soleil vous réchauffe doucement, prenant son temps

    Il sera bien plus chaud, d'ici quelques heures, tant il fera très beau

    L’été pointe son nez, il renaîtra vraiment au son de la musique

    Ce sera un événement tant attendu, par nos petits artistes des rues

    Quand leurs voix résonneront, nos cœurs libérés en chanteront

     

    Sortir le soir, s'attarder un peu en terrasse des cafés, c'est cela l'été

    Humer les parfums flottant dans l'air, des repas servis,  tant d'appétits

    Les enfants sortis de chez eux, les yeux écarquillés, riants en croquant ces instants

    Un pur bonheur d'en retrouver toutes valeurs, qui  ne sciaient en nous, félicitées que cet été.

    Le soleil c'est la vie, les sorties, les restaurants, les plages; tout ce dont nous avons besoin pour se retrouver en famille ou  amis

    Pensez tout de même à vous en protéger, car il ne fait que commencer à chauffer; il en deviendra brûlant, marquant ainsi de son empreinte la fin du printemps.

     

    Profitez bien de chaque jour, demain sera nouveau, chaque jour qui passe ne revient jamais

     

    Solange Costes Murcia

    le 9 Juin 2021


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  • Le Diable au Corps

     

    Il a hanté mes nuits depuis presque trois mois, fidèle à lui-même, perturbateur

    Comme il est si difficile d'en oublier sa saveur de fiel ! Malodorant, vicieux

    Il laisse tellement d'empreintes dans votre cœur, bousculant vos incertitudes

    Persuadée de l’avoir vaincu ; quel sarcasme que ce combat, du diable au corps. 

    Pourtant j’ai tout fait pour lui échapper, l’oublier, chantant en vainqueur, à qui

    Voulait bien m’entendre, j’allais atteindre de meilleurs cieux, belle ironie

     

    Troubleur de fête, pas de répit ou presque, il ne veut pas changer de latitude

    Il vous possède et vous obsède, vous lui appartenez, c’est dans son habitude

    Allez prenez-en de la force, vous lui avez cédé encore une fois, ce n'est pas un drame!

    Une bonne quinzaine, n’est point la fin du monde : c’est une leçon, une autre façon

    Vous comprenez que vous devez luter encore plus fort, sans relâche, réitérer.

    Vous cherchez ce qu’il y aurait de mieux, pour braver ce désaccord, que le diable en votre corps.

     

    Je m'éloigne de lui, qui ne tente rien n'ont rien; mais seule, ce combat est bien trop difficile !

    Voir d'autres options : la force n'est pas cassée, présente dans cet esprit troublé, d'amour et de haine.

    Il me faudra me battre, bien au-delà de mon imagination, rien n’est facile

    C’était un premier round dans un long combat, qui ne cessera probablement jamais

    On se relève à chaque défaite plus forte, du moins on essaie de lui résister, pour mieux l’apprivoiser

    Le tabac et moi, cet interminable challenge ! Brûlant, ondoyant dans ma tête, en trouble-fête

     

    Nouvel essai ! Oui

    Qui gagnera, qui sait ? Rester humble ne pas crier victoire, trop tôt

    Solange Costes Murcia le 7 juin 2021

    Le diable au corps


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  • LETTRE OUVERTE

    Qui a dit, la vie est un long fleuve tranquille?. Je pense au contraire que la vie est comme une mer, calme parfois, tourmentée, par moments

    Je me souviens encore de ces plages en Bretagne, où la mer s'enfuit très loin, avant de reprendre sa place, laissant les vagues s'éclater sur les rochers, dès son retour; comme si l'univers tout entier, lui appartenait

    Ma vie est à peu près comme cela, chaotique par instants, par d'autres limpide et merveilleuse, J'aime assez, laisser ma plume raconter mes sentiments en poèmes, divulguant de ma personnalité, certains aspects: romantique, chaleureuse ou triste au point d'en perdre certains goûts

    Malgré les déboires de la vie, j'ai été comblée par trois beaux enfants et l'amour qui nous unit, a fait de moi, une femme heureuse ; oubliant certaines traversées tumultueuses, que la plupart des gens rencontrent au cours de leurs existences

    Un travail où je me suis épanouie, une mutation dans le midi, avec ce doux chant des cigales, un parfum de lavande sous un ciel si souvent très bleu et chaud, où la mer garde son territoire, ne prenant jamais la fuite vers l'horizon, pas de marée haute ou basse; une transition en bleu azur.

    Puis, ce que je ne souhaite à personne, pourtant connu de bien des gens, le choc innommable de la perte d'un enfant; celui qui vous pénètre le cœur, le ventre, vous mettant la tête en ébullition, à en perdre la raison. Famille, amis, psychologue, tous essaient de vous faire oublier, ou du moins avancer, pour mille et une raison ; alors vous faites bonne mine, mais votre cœur fait grise mine, Cahin-caha, pour ma part l'homme qui était sur mon chemin au bon moment, huit ans déjà, comme le samaritain; moi qui n'y croyais plus, pourtant devenu mon mari aujourd'hui, a été et l'est toujours à ce jour, ma bouée de secours, un rayon de soleil réchauffant mon âme et mon corps de femme, dans ce drame où le cœur lui ne guérit jamais.

    Il y a ces jours si beaux où vos petits-enfants, vous disent tendrement je t’aime. C’est là que la vie en vaut la peine. La voix de mes deux garçons leur regard en questionnement, rempli d’amour et de douleur plus ou moins cachée. Mon mari toujours aux petits soins, pour ne pas trébucher dans mes moments si troublés de confusions.

    Alors j’avance doucement, vers des vieux jours en tendresse infinie, cachant ma peine en secrets d’Etat d’âme, comme je vous l’ai déjà écrite. Point de répit entre le bonheur, la douleur, les rires et les joies, qui m’entourent parfois, entre amis ou en famille.

    Il est toujours là présent à mes côtés, contre vents et marées, l’homme que j’aime, pour qui grâce à lui, je vis.  Le soleil brille, les cigales chantent comme un renouveau, je dois vous laisser car tous ces instants de bonheur n’attendent pas, le temps est une horloge qui tourne bien trop vite, je dois saisir le présent, soignant le passé vers un futur, inconnu mélange, au parfait ou imparfait composé.

    Je ne vous transmettrais de tout cela, que sagesse et volonté, comme ce temps qui vous est compté.

    Solange Costes Murcia 5 Juin 2021


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    Amertume du temps

     

    Il fût un temps serein, où tout me semblait bien

    Le temps des sourires et des rires, le temps où il faisait bon vivre

    Dans l'insouciance du lendemain

    Puis vint le chagrin, celui qui survient sans crier gare et  vous étouffe

    Comme le temps est assassin ! Blessant si profondément, votre cœur

    Au point d'en négliger toutes autres futilités;  Babillage ou bavardage

    Ceux qui vous jugent inopinément, en passe-temps, votre manque de temps

    Malgré cela je ne changerai point mon temps contre le vôtre, il en est si trépident

    Les rires d'enfants qui comblent le vide de mon cœur, m'en font  oublier mes états d'âme

    A longueur de journée, je ne vois plus le temps passer jusqu'au coucher

    Un emploi du temps si chargé, qu'il me permet d'en omettre justement, ce temps qui m'est compté

    L'amour croisé sur ce chemin abîmé, m'a secondé comme une étreinte de douceur acidulée

    Encourageant ainsi, ce choix de vie  remplie d'amour, où le temps passe si ardemment

    Qu'on en oublie  parfois,  les douleurs d'un corps fatigué, jusqu'à la nuit tombée

    Point d'amertume au coucher du soleil,  de ce temps accompli par tant de vie

    Car le temps qui passe ne se rattrape plus,  et que le temps qui vous est accordé doit-être reconsidérer, sans mélancolie du temps perdu

    Prendre le temps qui vient, sans rancœur pour la paix du cœur

     

     Solange COSTES Murcia 

    Amertume du temps

    Solange COSTES MURCIA


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  • Y'a pas de mot

     

    Au petit matin y'a pas de mot pour dire si tout va bien

    On se regarde dans le miroir et tout ce que l'on aperçoit, c est le désespoir

    Un jour nouveau comme tous les jours avec notre chagrin

    Y'a pas de mot pas de repos

    Dans le cœur tant de douleur

    Sur le visage quelques sillages de plus , tant il vous pleure à l'intérieur

    Et puis une petite voix vous dit tout bas, réveille toi, et vie pour moi, je suis là, je veille sur toi et sur ceux que j ai laissé dans ce monde là, fais le pour moi

    C est sûr y'a pas de mot, pour expliquer cela

     

    Solange COSTES Murcia

    Ya pas de mot


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  • Rétro fille confondre Banque d'images - 23089793La musique des mots

     

    Il fredonne dans ma tête à l'aube du petit jour

    Le son des mots qui se bousculent, dans ma caboche

    La musique chantonne à mon cœur, un peu d'amour

    Des notes par des mots qui se mélangent, en anicroche

     

    Comme un tango qui balance sur un swing, en valsant

    Quelle étrange mélodie entremêlée, pur amalgame

    Saccagée en une vague déferlante, amour et tourments

    Même la plume ne serait pas vous délivrer, ses états d'âme

     

    Il y a la volubilité de son allocution, s'exprimant en boutade

    Et la sonorité des verbes régurgitant, le fin fond de mon âme

    De disconvenance en tintamarre, en une grande incartade

    La musique des maux en mots exprimés, au cœur de la dame

     

    Quel charivari tout cet émoi, s’emmêlant en écœurement

    Il suffit d’un peu plus d’ignorance, pour que cesse l’amertume 

    Afin que ne raisonne point dans ma tête, les mauvais moments

    L’éveil du matin, où le soleil nargue la lune, effaçant la brume

     

    C’est au son de la musique, que commence un nouveau jour

    Les mots sur la trame et dans mon verre, un Doliprane

     

    Solange Murcia

    05/10/2018 

     


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    Mon cœur en émoi, troublé parfois fait quelques erreurs

    Il bat souvent très fort, serait-ce des remords du temps!

    Comme une horloge affolée, il en rythme mes heures déréglées

    Tantôt calme, tantôt agité, me ramenant à la raison en dérision

    Il pleure à l'intérieur, cachant ma peine, en souriant en extérieur

    S'il ne vous parle pas de tout cela, c'est que sa tristesse est sagesse

    Pour ne point paraître Raba -joie, il ne vous montre que ses joies

    Il me pleure dans ce cœur silencieux, étouffant mes maux, quelques heures

    Pour se soigner, rêveur, il ne vous donne que le meilleur, dans toute sa bonté

    Comment vous expliquer ce silence qui raisonne d'une absence, inavouée

    Pour vivre ou en survivre, il perturbe mon existence mélangeant tous mes sens

    J'en contrôle chaque vibration, pour ne faire avec lui, qu'une meilleure partition

    Si parfois il s'éloigne de vous un instant, c'est qu'il remonte le temps, pour un enfant

    Sachez lui en pardonner cette cacophonie, qui peut troubler les sentiments de sa vie

    Mais dans tout cela, dites-vous tout bas qu'il vous aime, n'en doutez surtout pas

    Il pleure en silence, pour une absence.Les battements de mon cœur

     

    Solange Murcia

    13/08/2018


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    Mes doigts jadis dansaient sur le clavier, tout excitésL'éveil des sens

    Pour vous conter, mes rires et mes larmes, entremêlés

    Mais comme le printemps, timidement, ont pris leur temps

     Celui d’une caresse tremblante, aux bourgeons des fleurs naissantes

    Il suffit parfois d’un rayon de soleil, pour que non cœur s’éveille

    L’oiseau  sifflant  sa sérénade, au chant des amours, une belle parade

    Soustrayant en moi le noir et le gris, en aquarelle de pastels  d’une vie

    A la douceur du moment tant attendu ; du printemps, aux rires d’enfants

    En toile de fond étincelante, de merveilleux rendez-vous, je vous l’avoue

    Si l’été veut bien toutefois, pointer son nez comme il se doit, et nous émerveiller

    Promesses d’opportunités, qui font oublier les larmes versées, au passé composé

    Un présent qui embaume mon cœur de douceur, réveillant mes sens du bonheur

    L’amour en héritage, quel merveilleux partage

     

    Solange Murcia

    Le 06/06/2018

     

     


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    J’ai en mémoire des souvenirs de ces Noël merveilleux

    L’odeur de la dinde farcie entourée de marrons, délicieux

    Les gâteaux à la cannelle et bien d’autres encore dont le fumet

    Chatouillaient nos papilles, ces mets délicats qui parfumaient

     Nos cœurs, rien qu’à l’idée d’être  tous réunis autour de ce repas

    Les enfants étaient enchantés, rêvant du père Noël, bientôt là

    La chanson du petit papa Noël, avant de se coucher, tout  excités

    Ils étaient les premiers à se lever au petit matin, pour nous réveiller

    De leur joie, de leur rire, de leurs yeux émerveillés à la découverte

    Sous le sapin illuminé, ce qu’ils avaient  souhaité de tout leur être

    Même si les parents avaient un peu la gueule de bois, ils en étaient les rois

    Les femmes s’activaient dans la cuisine du lendemain, faisant de leurs doigts

     Un autre festin :   de la dinde…  des bouchées à la reine, c’était encore une joie

    Pour s’assoir tous ensemble encore une fois, devant ce festin de bon  aloi

    Qu’ils sont tendres ces souvenirs d’autrefois, que l’on n’oubliera  jamais

    Même si de nos jours ils n’ont plus le même discours, ils restent en vous à jamais.

    Joyeux Noël à tous

     

    Solange MURCIALes Noëls d’antan


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