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Mes poèmes
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Par Solange Murcia le 11 Juin 2021 à 15:22
La tendresse
Mon cœur s'illumine de joie, quand vous êtes auprès de moi
Je vous ai rêvés si passionnément, dans mes tendres années
Puis vous êtes entrés dans ma vie, un à un, cadeaux inopinés
Petites têtes Brunes et blondes, innocente et belle, génération
Vous êtes assurément, cette balise qui a souvent, sauvé ma vie
Le noir du désespoir, s'est envolé à chaque mauvaise pensée
Il me suffisait de fermer les yeux, un instant pour qu'instantanément
Mon corps tout entier, en émoi et clairvoyance, évoquait vos minois
Nul doute, cet aphorisme me préserve, expiant le mal, dormant en moi
Les beaux jours reviennent, apportant avec eux, votre présence à mes côtés
Rien de plus délectable pour mon bien être ; le son de vos rires aux éclats
Et ce mot en quiproquo, raisonne si fort dans ma tête, imparablement
Mamie !! On est là auprès de toi
De la tendresse à l'amour fou, il n'y a qu'un pas, vous et moi
Solange Costes Murcia
Le10 Juin 2021
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Par Solange Murcia le 9 Juin 2021 à 11:07
Premières chaleurs
Dès l'aurore, le soleil vous réchauffe doucement, prenant son temps
Il sera bien plus chaud, d'ici quelques heures, tant il fera très beau
L’été pointe son nez, il renaîtra vraiment au son de la musique
Ce sera un événement tant attendu, par nos petits artistes des rues
Quand leurs voix résonneront, nos cœurs libérés en chanteront
Sortir le soir, s'attarder un peu en terrasse des cafés, c'est cela l'été
Humer les parfums flottant dans l'air, des repas servis, tant d'appétits
Les enfants sortis de chez eux, les yeux écarquillés, riants en croquant ces instants
Un pur bonheur d'en retrouver toutes valeurs, qui ne sciaient en nous, félicitées que cet été.
Le soleil c'est la vie, les sorties, les restaurants, les plages; tout ce dont nous avons besoin pour se retrouver en famille ou amis
Pensez tout de même à vous en protéger, car il ne fait que commencer à chauffer; il en deviendra brûlant, marquant ainsi de son empreinte la fin du printemps.
Profitez bien de chaque jour, demain sera nouveau, chaque jour qui passe ne revient jamais
Solange Costes Murcia
le 9 Juin 2021
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Par Solange Murcia le 9 Juin 2021 à 09:41
Le Diable au Corps
Il a hanté mes nuits depuis presque trois mois, fidèle à lui-même, perturbateur
Comme il est si difficile d'en oublier sa saveur de fiel ! Malodorant, vicieux
Il laisse tellement d'empreintes dans votre cœur, bousculant vos incertitudes
Persuadée de l’avoir vaincu ; quel sarcasme que ce combat, du diable au corps.
Pourtant j’ai tout fait pour lui échapper, l’oublier, chantant en vainqueur, à qui
Voulait bien m’entendre, j’allais atteindre de meilleurs cieux, belle ironie
Troubleur de fête, pas de répit ou presque, il ne veut pas changer de latitude
Il vous possède et vous obsède, vous lui appartenez, c’est dans son habitude
Allez prenez-en de la force, vous lui avez cédé encore une fois, ce n'est pas un drame!
Une bonne quinzaine, n’est point la fin du monde : c’est une leçon, une autre façon
Vous comprenez que vous devez luter encore plus fort, sans relâche, réitérer.
Vous cherchez ce qu’il y aurait de mieux, pour braver ce désaccord, que le diable en votre corps.
Je m'éloigne de lui, qui ne tente rien n'ont rien; mais seule, ce combat est bien trop difficile !
Voir d'autres options : la force n'est pas cassée, présente dans cet esprit troublé, d'amour et de haine.
Il me faudra me battre, bien au-delà de mon imagination, rien n’est facile
C’était un premier round dans un long combat, qui ne cessera probablement jamais
On se relève à chaque défaite plus forte, du moins on essaie de lui résister, pour mieux l’apprivoiser
Le tabac et moi, cet interminable challenge ! Brûlant, ondoyant dans ma tête, en trouble-fête
Nouvel essai ! Oui
Qui gagnera, qui sait ? Rester humble ne pas crier victoire, trop tôt
Solange Costes Murcia le 7 juin 2021
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Par Solange Murcia le 9 Juin 2021 à 09:05
LETTRE OUVERTE
Qui a dit, la vie est un long fleuve tranquille?. Je pense au contraire que la vie est comme une mer, calme parfois, tourmentée, par moments
Je me souviens encore de ces plages en Bretagne, où la mer s'enfuit très loin, avant de reprendre sa place, laissant les vagues s'éclater sur les rochers, dès son retour; comme si l'univers tout entier, lui appartenait
Ma vie est à peu près comme cela, chaotique par instants, par d'autres limpide et merveilleuse, J'aime assez, laisser ma plume raconter mes sentiments en poèmes, divulguant de ma personnalité, certains aspects: romantique, chaleureuse ou triste au point d'en perdre certains goûts
Malgré les déboires de la vie, j'ai été comblée par trois beaux enfants et l'amour qui nous unit, a fait de moi, une femme heureuse ; oubliant certaines traversées tumultueuses, que la plupart des gens rencontrent au cours de leurs existences
Un travail où je me suis épanouie, une mutation dans le midi, avec ce doux chant des cigales, un parfum de lavande sous un ciel si souvent très bleu et chaud, où la mer garde son territoire, ne prenant jamais la fuite vers l'horizon, pas de marée haute ou basse; une transition en bleu azur.
Puis, ce que je ne souhaite à personne, pourtant connu de bien des gens, le choc innommable de la perte d'un enfant; celui qui vous pénètre le cœur, le ventre, vous mettant la tête en ébullition, à en perdre la raison. Famille, amis, psychologue, tous essaient de vous faire oublier, ou du moins avancer, pour mille et une raison ; alors vous faites bonne mine, mais votre cœur fait grise mine, Cahin-caha, pour ma part l'homme qui était sur mon chemin au bon moment, huit ans déjà, comme le samaritain; moi qui n'y croyais plus, pourtant devenu mon mari aujourd'hui, a été et l'est toujours à ce jour, ma bouée de secours, un rayon de soleil réchauffant mon âme et mon corps de femme, dans ce drame où le cœur lui ne guérit jamais.
Il y a ces jours si beaux où vos petits-enfants, vous disent tendrement je t’aime. C’est là que la vie en vaut la peine. La voix de mes deux garçons leur regard en questionnement, rempli d’amour et de douleur plus ou moins cachée. Mon mari toujours aux petits soins, pour ne pas trébucher dans mes moments si troublés de confusions.
Alors j’avance doucement, vers des vieux jours en tendresse infinie, cachant ma peine en secrets d’Etat d’âme, comme je vous l’ai déjà écrite. Point de répit entre le bonheur, la douleur, les rires et les joies, qui m’entourent parfois, entre amis ou en famille.
Il est toujours là présent à mes côtés, contre vents et marées, l’homme que j’aime, pour qui grâce à lui, je vis. Le soleil brille, les cigales chantent comme un renouveau, je dois vous laisser car tous ces instants de bonheur n’attendent pas, le temps est une horloge qui tourne bien trop vite, je dois saisir le présent, soignant le passé vers un futur, inconnu mélange, au parfait ou imparfait composé.
Je ne vous transmettrais de tout cela, que sagesse et volonté, comme ce temps qui vous est compté.
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Par Solange Murcia le 5 Juin 2020 à 19:10
Amertume du temps
Il fût un temps serein, où tout me semblait bien
Le temps des sourires et des rires, le temps où il faisait bon vivre
Dans l'insouciance du lendemain
Puis vint le chagrin, celui qui survient sans crier gare et vous étouffe
Comme le temps est assassin ! Blessant si profondément, votre cœur
Au point d'en négliger toutes autres futilités; Babillage ou bavardage
Ceux qui vous jugent inopinément, en passe-temps, votre manque de temps
Malgré cela je ne changerai point mon temps contre le vôtre, il en est si trépident
Les rires d'enfants qui comblent le vide de mon cœur, m'en font oublier mes états d'âme
A longueur de journée, je ne vois plus le temps passer jusqu'au coucher
Un emploi du temps si chargé, qu'il me permet d'en omettre justement, ce temps qui m'est compté
L'amour croisé sur ce chemin abîmé, m'a secondé comme une étreinte de douceur acidulée
Encourageant ainsi, ce choix de vie remplie d'amour, où le temps passe si ardemment
Qu'on en oublie parfois, les douleurs d'un corps fatigué, jusqu'à la nuit tombée
Point d'amertume au coucher du soleil, de ce temps accompli par tant de vie
Car le temps qui passe ne se rattrape plus, et que le temps qui vous est accordé doit-être reconsidérer, sans mélancolie du temps perdu
Prendre le temps qui vient, sans rancœur pour la paix du cœur
Solange COSTES Murcia
Solange COSTES MURCIA
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Par Solange Murcia le 9 Septembre 2019 à 11:34
Y'a pas de mot
Au petit matin y'a pas de mot pour dire si tout va bien
On se regarde dans le miroir et tout ce que l'on aperçoit, c est le désespoir
Un jour nouveau comme tous les jours avec notre chagrin
Y'a pas de mot pas de repos
Dans le cœur tant de douleur
Sur le visage quelques sillages de plus , tant il vous pleure à l'intérieur
Et puis une petite voix vous dit tout bas, réveille toi, et vie pour moi, je suis là, je veille sur toi et sur ceux que j ai laissé dans ce monde là, fais le pour moi
C est sûr y'a pas de mot, pour expliquer cela
Solange COSTES Murcia
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Par Solange Murcia le 5 Octobre 2018 à 16:04
La musique des mots
Il fredonne dans ma tête à l'aube du petit jour
Le son des mots qui se bousculent, dans ma caboche
La musique chantonne à mon cœur, un peu d'amour
Des notes par des mots qui se mélangent, en anicroche
Comme un tango qui balance sur un swing, en valsant
Quelle étrange mélodie entremêlée, pur amalgame
Saccagée en une vague déferlante, amour et tourments
Même la plume ne serait pas vous délivrer, ses états d'âme
Il y a la volubilité de son allocution, s'exprimant en boutade
Et la sonorité des verbes régurgitant, le fin fond de mon âme
De disconvenance en tintamarre, en une grande incartade
La musique des maux en mots exprimés, au cœur de la dame
Quel charivari tout cet émoi, s’emmêlant en écœurement
Il suffit d’un peu plus d’ignorance, pour que cesse l’amertume
Afin que ne raisonne point dans ma tête, les mauvais moments
L’éveil du matin, où le soleil nargue la lune, effaçant la brume
C’est au son de la musique, que commence un nouveau jour
Les mots sur la trame et dans mon verre, un Doliprane
Solange Murcia
05/10/2018
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Par Solange Murcia le 13 Août 2018 à 18:23
Mon cœur en émoi, troublé parfois fait quelques erreurs
Il bat souvent très fort, serait-ce des remords du temps!
Comme une horloge affolée, il en rythme mes heures déréglées
Tantôt calme, tantôt agité, me ramenant à la raison en dérision
Il pleure à l'intérieur, cachant ma peine, en souriant en extérieur
S'il ne vous parle pas de tout cela, c'est que sa tristesse est sagesse
Pour ne point paraître Raba -joie, il ne vous montre que ses joies
Il me pleure dans ce cœur silencieux, étouffant mes maux, quelques heures
Pour se soigner, rêveur, il ne vous donne que le meilleur, dans toute sa bonté
Comment vous expliquer ce silence qui raisonne d'une absence, inavouée
Pour vivre ou en survivre, il perturbe mon existence mélangeant tous mes sens
J'en contrôle chaque vibration, pour ne faire avec lui, qu'une meilleure partition
Si parfois il s'éloigne de vous un instant, c'est qu'il remonte le temps, pour un enfant
Sachez lui en pardonner cette cacophonie, qui peut troubler les sentiments de sa vie
Mais dans tout cela, dites-vous tout bas qu'il vous aime, n'en doutez surtout pas
Il pleure en silence, pour une absence.
Solange Murcia
13/08/2018
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Par Solange Murcia le 6 Juin 2018 à 10:41
Mes doigts jadis dansaient sur le clavier, tout excités
Pour vous conter, mes rires et mes larmes, entremêlés
Mais comme le printemps, timidement, ont pris leur temps
Celui d’une caresse tremblante, aux bourgeons des fleurs naissantes
Il suffit parfois d’un rayon de soleil, pour que non cœur s’éveille
L’oiseau sifflant sa sérénade, au chant des amours, une belle parade
Soustrayant en moi le noir et le gris, en aquarelle de pastels d’une vie
A la douceur du moment tant attendu ; du printemps, aux rires d’enfants
En toile de fond étincelante, de merveilleux rendez-vous, je vous l’avoue
Si l’été veut bien toutefois, pointer son nez comme il se doit, et nous émerveiller
Promesses d’opportunités, qui font oublier les larmes versées, au passé composé
Un présent qui embaume mon cœur de douceur, réveillant mes sens du bonheur
L’amour en héritage, quel merveilleux partage
Solange Murcia
Le 06/06/2018
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Par Solange Murcia le 24 Décembre 2017 à 16:59
J’ai en mémoire des souvenirs de ces Noël merveilleux
L’odeur de la dinde farcie entourée de marrons, délicieux
Les gâteaux à la cannelle et bien d’autres encore dont le fumet
Chatouillaient nos papilles, ces mets délicats qui parfumaient
Nos cœurs, rien qu’à l’idée d’être tous réunis autour de ce repas
Les enfants étaient enchantés, rêvant du père Noël, bientôt là
La chanson du petit papa Noël, avant de se coucher, tout excités
Ils étaient les premiers à se lever au petit matin, pour nous réveiller
De leur joie, de leur rire, de leurs yeux émerveillés à la découverte
Sous le sapin illuminé, ce qu’ils avaient souhaité de tout leur être
Même si les parents avaient un peu la gueule de bois, ils en étaient les rois
Les femmes s’activaient dans la cuisine du lendemain, faisant de leurs doigts
Un autre festin : de la dinde… des bouchées à la reine, c’était encore une joie
Pour s’assoir tous ensemble encore une fois, devant ce festin de bon aloi
Qu’ils sont tendres ces souvenirs d’autrefois, que l’on n’oubliera jamais
Même si de nos jours ils n’ont plus le même discours, ils restent en vous à jamais.
Joyeux Noël à tous
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